MISE À JOUR : PayPal, après avoir reçu des vagues de critiques, a déclaré qu’il ne “punirait” plus la désinformation. Cependant, certains aspects très critiques de la nouvelle politique demeurent.

Bitcoin corrige cela . Non, ce n’est pas une comptine fatiguée pour possédé , mais le seul commentaire possible sur ce qui vient des USA . Au milieu il y a encore PayPal , une entreprise qui a un score de censure respectable et qui nous rappelle une fois de plus l’importance suprême d’avoir des canaux monétaires indépendants hors du contrôle de quiconque.

La nouvelle est la suivante : les conditions d’utilisation mises à jour de PayPal permettraient à l’entreprise, comme le rapporte DailyWire , de sanctionner les utilisateurs jusqu’à 2 500 $ s’ils faisaient la promotion de fausses informations non spécifiées . Chose qui s’ajoute à une longue série d’interventions similaires sur des comptes sensibles .

Oui, c’est aussi pour ces situations qu’il faut faire confiance au Bitcoin . Bitcoin que l’on peut trouver sur des bourses comme Crypto.com – rendez- vous ici pour obtenir un compte gratuit avec bonus inclus – avec le conseil cette fois de procéder, si on veut, à un achat direct, car ce n’est pas de la spéculation et des investissements que vous le ferez mais plutôt de se prémunir contre la dérive liberticide des systèmes de paiement internationaux et non internationaux.

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PayPal punira ceux qui diffusent de la “désinformation”

Quelqu’un aimera ce genre de panoptique d’opinions, légitimes ou non. A celui qui vous écrit, non, car donner instruction à quelqu’un de décider de ce qu’il est permis de dire et de ce qui ne l’est pas fini, presque toujours, de la manière que vous pouvez imaginer. La nôtre n’est pas une attaque directe contre PayPal , qui, en tant qu’entreprise privée, a des lois auxquelles répondre et a également le droit de gérer sa plate-forme comme elle le souhaite.

La nôtre est une réflexion sur les systèmes de paiement électronique centralisés et sur le type d’entreprise qu’ils pourraient aider à créer, en effet, de quel type d’entreprise il s’agit d’un élément fondamental.

Le fait est le suivant : dans la politique qui porte la future date du 3 novembre, PayPal a ajouté des amendes , ou plutôt, des saisies potentielles pouvant aller jusqu’à 2 500 dollars par infraction pour tous ceux qui font l’apologie de la haine raciale, de la consommation de drogue, mais pas seulement.

Vous ne pouvez pas utiliser Paypal pour des activités […] impliquées dans l’envoi, la publication ou la publication de messages, de contenu et de matériel qui, À LA SEULE DISCRÉTION DE PAYPAL, sont nuisibles, obscènes, dérangeants, DISCUSSIBLES, dépeignant ou semblant représenter la nudité, qui encourage la violence, l’activité criminelle, la cruauté, la violence contre soi-même, […] qui favorise la DÉSINFORMATION […], qui porte atteinte à la vie privée, etc. etc.

Bien que dans la longue liste des comportements interdits sur PayPal il y ait très probablement des comportements acceptables pour une grande partie de la population, il est tout aussi vrai que la DÉSINFORMATION et À LA SEULE DISCRÉTION DE PAYPAL devraient susciter même le moins réactif de nos lecteurs.

• Ce n’est pas seulement un problème maintenant

PayPal a déjà un mauvais score en matière de censure. Comment oublier ce qui est arrivé par exemple à WikiLeaks , qui a vu le compte suspendu du jour au lendemain. Tout comme ce serait le cas pour parler de la vague d’interdictions de 2017 à l’encontre de personnes considérées comme proches de l’ alt-right américaine . Ou ce qui est arrivé à des journalistes comme Ian Miles Cheong . Des opérations le plus souvent politiques et qui dans plusieurs cas ont privé des démocraties de voix, peut-être conflictuelles, mais qui auraient enrichi le débat public.

• Ce n’est pas qu’un problème PayPal

Ce n’est pas seulement un problème PayPal. Qu’il suffise de rappeler ce qui s’est passé lors des manifestations au Canada, qui ont vu le blocage urbi et orbi des comptes bancaires liés aux meneurs (et simples participants) de la contestation. Les représailles économiques sont désormais devenues la norme, avec tout ce que cela implique pour la liberté de chacun d’avoir ses propres pensées.

Bitcoin corrige cela : et aujourd’hui c’est déjà nécessaire

Beaucoup pensent que Bitcoin – et nous sommes en partie d’accord – ne pourra donner le meilleur de lui-même que dans les situations de crise profonde de la société telle que nous la vivons. En partie, écrivions-nous, car à notre avis il est déjà temps de commencer à évaluer sérieusement les possibilités offertes par le Bitcoin en termes d’incensurabilité.

Car si avant le blocage des comptes, qu’il s’agisse de PayPal ou des banques, pouvait être considéré comme des épisodes sporadiques et après tout avec plein de gens qui le méritaient, maintenant avec le changement des ToS de PayPal nous pourrions entrer dans une nouvelle phase. C’est celui dans lequel il est écrit noir sur blanc que nos opinions politiques, bizarres ou non, peuvent être la cause de notre mort civile et économique.

Comme dans les régimes que nous pensions avoir quittés il y a un peu moins d’un siècle. Seulement cette fois le court-circuit est total et transversal : et les dissidents, qu’ils aient raison ou non, peuvent être rendus inoffensifs d’un simple clic. Les échanges peuvent-ils le faire aussi ? Vrai. Mais n’oublions pas que Bitcoin est parfaitement capable de fonctionner sans passer par des échanges.

Besoin maintenant ? Oui, et il le sera encore plus à l’avenir si l’État policier monétaire continue de gagner du terrain. Qu’on le veuille ou non la possibilité pour chacun de penser comme il l’entend, tôt ou tard cela dépendra de nous.