Biomanda – la bioinformatique nouvelle génération

Biomanda – la bioinformatique nouvelle génération

Comme la physique dans les années 70, l’informatique envahit progressivement tous les domaines de la biologie pour répondre à ces nouveaux besoins. C’est l’apparition des nouvelles technologies haut-débit, comme le séquençage de l’ADN nouvelle génération (NGS pour Next-Gen Sequencing), qui a catalysé ce changement de fonctionnement.

Biomanda

La bioinformatique sert avant tout à analyser la masse de données générées par les technologies haut-débit dans une approche Big Data classique. Cependant elle ne doit pas être cantonnée uniquement à cette tâche. La modélisation des expériences biologiques permet d’explorer beaucoup plus de pistes d’hypothèses que dans le passé, pour un coût en somme dérisoire par rapport à la même approche sur paillasse. Cela permet de réaliser un écrémage et de sélectionner les hypothèses qui franchiront l’étape de l’exploration et de la validation en laboratoire. Mais pour pouvoir bénéficier du meilleur de la bioinformatique, il faut avant tout être capable de comprendre les problématiques biologiques rencontrées. Avec son équipe d’experts ayant une double compétence en biologie et en informatique, Biomanda offre donc la possibilité aux professionnels de la santé, de l’agroalimentaire et de la cosmétologie, d’exposer leur thématique afin de trouver les meilleurs moyens bioinformatiques pour y répondre.

Aujourd’hui, Biomanda travaille plus particulièrement sur le risque de contamination et le suivi des flores microbiennes. Traditionnellement, les biologistes multiplient plusieurs tests d’identification pour rechercher la source de contamination. Le problème de cette stratégie c’est qu’elle est basée sur un fort a priori. En effet, si vous cherchez des individus avec des casquettes bleues et des jeans, vous allez trouver des individus avec des casquettes bleues et des jeans. Mais êtes-vous sûr que ces individus sont la source de votre problème ? Avec les avancées de la biologie moléculaire et de la bioinformatique, il est aujourd’hui possible de connaître la quasi-totalité des micro-organismes présents dans un milieu. Biomanda ne regarde donc plus un seul faisceau de préemption, 1% de la biodiversité totale, mais la totalité de l’environnement. Ainsi plusieurs screening d’un environnement donné permettront de mettre en évidence les espèces vivantes dont la présence explique significativement la contamination ; quitte par la suite à modéliser un système de détection qui ne ciblera plus que ces organismes pour avoir une solution rapide et simple à mettre en place dans un service qualité. Avec cette technologie, Biomanda peut par exemple détecter si un déodorant a une action négative sur les bactéries responsables des mauvaises odeurs et aucune action sur les bactéries responsables de l’hydratation de la peau, de manière à mieux orienter une stratégie d’innovation sur un produit cosmétique et éviter une approche empirique plus longue sans avoir la certitude d’un résultat parfait. Cette startup spécialisée en bioinformatique, dont Julien Gardès en est le CEO, est basé près de Nice, à Sofia Antipolis.

Pour en savoir plus sur Biomanda : http://www.biomanda.com/

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